Silicon Valley Bank - Faillite ou renflouement?

Pendant la Grande Crise Financière de 2008, le gouvernement US a injecté l'argent des contribuables sous forme d'actions privilégiées dans les banques. Les détenteurs d'obligations ont été protégés et les actionnaires ont été dilués à des degrés divers. L'argent des contribuables US était alors possiblement menacé. De nombreuses personnes qui ont pris des risques inconsidérés n'ont subi que peu ou pas de conséquences.

Dans le cas de la SVB, les actionnaires et les détenteurs d'obligations ont été « anéantis ». Le fonds d'assurance capitalisé par les primes versées par les banques absorbera les éventuelles pertes. Le fonds récupérera toutes les pertes en évaluant plus de primes sur les banques.

Si le FDIC, le Trésor US et la FED n'étaient pas intervenus aujourd'hui, nous aurions eu possiblement une panique bancaire comme dans les années 1930 qui se poursuivrait , causant d'énormes dommages économiques et des difficultés à des millions de personnes.

D'autres banques feront probablement faillite malgré l'intervention, mais il existe à présent une feuille de route claire sur la manière dont le gouvernement US les gérera. Les conseils d'administration et les directions des banques ont reçu un signal d'alarme massif. Être administrateur ou PDG d'une banque qui fait faillite c’est des années de litiges, d'enquêtes réglementaires, de responsabilité personnelle, d'éventuelles poursuites civiles et pénales et d'énormes atteintes à la réputation.

Le Gouvernement US est intervenu. Il a envoyé un message indiquant que les déposants peuvent faire confiance au système bancaire.

Ce n'était pas un renflouement.

Il n'y avait que peu de chance « qu' Oncle Sam » autorise un événement d'extinction de masse visant à détruire des milliers de startups financées par des capital-risqueurs dans le domaine des technologies et des sciences de la vie, qui auraient été en raison de l'effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB).

Pour FD Roosevelt : "la seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même"